Quelques citations extraites de “La percée des Pyrénées Le nouveau chemin de fer transpyrénéen du Somport” dans la revue La Nature n°2786 du 1er juin 1928, pages 508 à 512 :

p511 : “A vrai dire, la voie du Somport n’aura qu’une influence médiocre sur le trajet Paris-Madrid, qui ne sera réduit que de 27 km (sur 1460). Par contre, un bénéfice important sera obtenu pour le parcours Paris-Saragosse (65 km) actuellement de 1158 km; en même temps que le trajet Paris-Carthagène sera raccourci de 172 km (actuellement 1951).”

p512 : “Ces avantages ne pourront manquer d’avoir leur répercussions sur l’intensification des échanges entre la France et l’Espagne, demeurés dans le passé très limités, surtout en ce qui concerne le rail.”

p512 : “Simultanément, nous ne devons pas perdre de vue que la nouvelle artère ouvre au tourisme un riche terrain d’action : la vieille tour d’Etsaut et son pont pittoresque, la cascade de Lesnie, le pic d’Anie, et surtout le nid d’aigle d’Urdos, meurtrière commandant la vallée d’Aspe, ne manqueront pas d’attirer les amateurs d’archéologie et de sites.”

p512 : “Peut-être aussi verra t’on sortir de l’ombre les sources thermales essaimées, et jusqu’ici perdues, de Labérou et de Bulasquet. Au moins, peut-on être assuré que la nouvelle voie resserrera les liens franco-espagnols et scellera davantage l’amitié des sœurs latines.”