La navette Macau – Pessac,
l’autre fiasco ferroviaire de la Région Nouvelle-Aquitaine
“Il y a une guerre des classes, c’est un fait, mais c’est ma classe,
la classe des riches qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner”
Warren Buffet – 2006
Dans les délires ferroviaires propres à la Région Nouvelle-Aquitaine, il n’y pas que la ligne ferroviaire Pau – Canfranc – Saragosse qui alimente les conversations des néo-aquitains. La navette Macau – Pessac, située dans l’ouest de l’agglomération de Bordeaux, est, elle aussi bien placée surtout au niveau de sa fréquentation où à certaines heures de la journée, elle doit faire jeu égal avec Oloron- Sainte-Marie – Bedous.
Résumé de l’article
Cet article décrit la ligne ferroviaire réhabilitée en 2016 dite du “Triangle des Echoppes” qui permet de relier Macau à Pessac dans l’ouest de la banlieue bordelaise. Malgré des investissements conséquents et des objectifs ambitieux, cette navette n’a jamais trouvé ses voyageurs au point que son exploitation est arrêtée les samedis et dimanches à partir de décembre 2021, soit cinq années après sa mise en service. Qui plus est, son terminus à Pessac indispose les riverains et commerçants par le bruit, les vibrations et l’odeur des automotrices, au point que le maire de Pessac souhaite sa disparition pure et simple. Mais cette navette n’est pas un échec pour tout le monde, en particulier pour la SNCF qui a su tirer parti de son faible investissement.
Version initiale du 8 septembre 2021, dernière mise à jour au 3 septembre 2022
Un parfum d’abolition des privilèges
Pourtant, tout partait d’un bon sentiment. Le concept initial était de réhabiliter une ancienne section de ligne fermée en 1951 reliant la ligne de ceinture bordelaise à Pessac par le “Triangle des Echoppes”. L’objectif était double, désenclaver le Médoc en facilitant l’accès des étudiants médocains au domaine universitaire et permettre aux médocains de se rendre à Arcachon, Hendaye ou Mont-de-Marsan : en clair, “Relier le Médoc au Bassin”.
Car en effet, dans la lutte des classes féroce que se livrent Arcachon et Soulac depuis le milieu du XIXème siècle, c’est Arcachon qui avait gagné la bataille faisant ainsi mentir le baron Henry de la Madelène (1825-1887) qui écrivait déjà en 1864 [1] page 106 : “Lorsqu’on pourra venir en deux heures de Bordeaux à Soulac, tenez pour certain que le bassin d’Arcachon perdra la meilleure part de sa clientèle. La plage de Soulac, en effet, est sans rivale au monde par sa sécurité et son étendue : pas de galets, pas de varech, pas de ces affreuses méduses, de ces poulpes horribles qui se prélassent à Arcachon et déshonorent son bain : à peine quelques coquillages. La vague vient du large, de la haute mer, et le baigneur reçoit son baiser énergique sans que rien l’énerve au passage. Voilà le vrai bain, le bain de lame, tonique, fortifiant et salutaire, le bain comme à Dieppe, comme à Trouville, avec le galet en moins et trois kilomètres de plage en plus. En face de la vague de Soulac, la vague d’Arcachon fait sourire. Puisqu’on n’a pas craint d’appeler la mer Méditerranée un lac, on peut bien appeler le bassin d’Arcachon une baignoire. J’aurais pu dire une cuvette, mais il ne faut pas faire de la peine aux gens.”
C’est donc bien dans la “baignoire” ou “cuvette” d’Arcachon que viennent se prélasser les membres de la bonne bourgeoisie bordelaise laissant aux pauvres médocains les regrets de leur passé perdu. Nos politiciens locaux ont ainsi décidé de réparer cet outrage. Avec la navette Macau – Pessac, c’est aussi un peu l’abolition des privilèges qui se dessine en filigrane : le pauvre médocain allait enfin pouvoir titiller la bonne bourgeoisie bordelaise à Arcachon et prendre sa revanche sur plus de 150 années d’humiliation.
Une reconstruction et une inauguration grandiose
Le budget de la reconstruction est conséquent : 25,6M€, dont 20,5M€ payés par la Région Nouvelle-Aquitaine et seulement 5,1M€ payés par SNCF Réseau [2]. Comme d’habitude, les coûts du ferroviaire sont exorbitants en France et bien plus élevés qu’à l’étranger, SNCF Réseau ayant toujours la main un peu lourde pour gonfler les devis. Les travaux débutent en septembre 2014 pour se terminer en septembre 2016 avec trois mois de retard, comme à l’habitude de SNCF Réseau. Il a été ainsi nécessaire de construire un nouveau pont-rail, d’installer 1,5km de ligne jusqu’à Pessac, de relier cette section par trois aiguilles à la ligne de ceinture, d’électrifier et de créer un quai dédié à Pessac. L’inauguration officielle et grandiose eut lieu le 12 décembre 2016 avec musique d’ambiance, panneaux à la gloire du Conseil Régional et de la SNCF, Château Dillon et canelés. Tous nos politiciens locaux firent le voyage de Macau à Pessac accompagnés de journalistes et collaborateurs de la Région Nouvelle-Aquitaine et de la SNCF. La rame BGC était pleine à craquer et n’a jamais retrouvé une telle affluence depuis. On aura à peine remarquer la manifestation des partisans de la réouverture de la halte de Talence-Médoquine qui perturba quelques minutes les discours des officiels [5]. On aura remarqué en revanche que le maire de Pessac, pourtant assez réservé sur cette navette, ne restait pas insensible aux charmes de sa consœur de Macau. Se disait-il, qu’au final, cette navette pourrait avoir son utilité, au moins à titre personnel.
Des objectifs ambitieux mais très vite, la déception
Les objectifs sont ambitieux et à la hauteur de l’investissement engagé comme le souligne le dossier de presse de la Région Aquitaine [3] : cadencement de la navette à la demi-heure, 10 navettes Macau – Pessac aller-retour en semaine, une fréquence à terme de 15 minutes en heure de pointe sur la ligne de ceinture. Le dossier d’enquête publique mentionne 279 voyageurs par jour qui monteront et descendront à Pessac. La SNCF s’attendrait même à une augmentation de la fréquentation de 40% sur la section Mérignac-Arlac – Macau dès la première année d’exploitation [4]. Tout partait pourtant pour le mieux : notre pauvre médocain arrivait en gare de Pessac, et après 7 minutes d’attente il pouvait prendre sa correspondance pour Arcachon afin d’aller titiller la bonne bourgeoisie bordelaise sur le Bassin. Idem dans le sens contraire, il n’avait besoin que de 7 minutes d’attente pour retourner dans son Médoc natal. Cependant, cette bourgeoisie bordelaise, quelque peu dérangée dans ses habitudes par cet intrus venu de sa campagne profonde, n’allait pas en rester là. Et comme par hasard, 6 mois plus tard, premier coup de théâtre au changement d’horaires de juillet 2017, la correspondance de 7 minutes passait à 28 minutes à l’aller et de 7 minutes à 13 minutes au retour, ceci afin de commencer à bien décourager notre pauvre médocain et tous les voyageurs qui croyaient encore au doux rêve de relier le Médoc au Bassin.
Mais de toute façon, disons-le clairement, depuis le premier jour ce fut la déception : des navettes bien peu remplies, quelques voyageurs le matin et le soir dont une bonne partie allant vers Pessac pour prendre un train pour Bordeaux Saint-Jean faute d’avoir désormais de liaison directe. Tout ceci restait bien loin des objectifs de cadencement à la demi-heure et de fréquentation affichée de 40% d’augmentation, et ceci malgré la publicité, les prospectus distribués à Macau, Ludon-Médoc, Parempuyre, Blanquefort, les sondages et enquêtes à bord des trains par Kisio et BVA… Ce n’est qu’avec la possibilité d’utiliser la carte TBM de bus et tramway de Parempuyre à Pessac que la fréquentation a réellement commencé à augmenter et prendre de l’ampleur. Et encore, ceci ne concerne que les heures de pointe avec une grande majorité des voyageurs s’arrêtant à Mérignac-Arlac pour prendre le tram A ou toujours à Pessac pour prendre le train vers Bordeaux Saint-Jean ou le tram B vers le domaine universitaire. L’objectif de 279 voyageurs par jour à Pessac est encore loin d’être atteint, dans les meilleurs des meilleurs jours, on peut peut-être compter une centaine de voyageurs dont un bon tiers qui repartent directement vers Bordeaux Saint-Jean. En pleine journée et les week-ends, la navette est vide, désespérément vide… et n’intéresse que bien peu de monde si bien qu’elle est toujours supprimée à la moindre occasion.
La fronde s’organise
La fronde allait venir de là où on ne l’attendait pas, non des quelques voyageurs mécontentés par les nombreux retards et annulations, mais du maire de Pessac, des riverains et des commerçants habitants autour de la gare, indisposés par le bruit, les vibrations et l’odeur des moteurs thermiques fonctionnant lorsque les rames sont à quai, et par les nombreux coups de sifflets des trains croisant ces navettes à quai [6] [7] [8] [10]. Plus possible de dormir et de travailler tranquillement pour tous ces commerçants et habitants tellement le ronronnement des moteurs et les coups de sifflet sont exaspérants. Tous, enfin presque, puisque tel un irréductible gaulois, un avocat voisin de la gare et au demeurant Conseiller Régional de Nouvelle Aquitaine et ami de nos politiciens locaux, était bien le seul à ne rien voir, ne rien entendre et ne rien sentir [6] ! Quoi qu’il en soit, de réunions de concertation en réunions de concertations organisées avec la SNCF et le Conseil Régional, le maire obtenait l’engagement que les conducteurs allaient arrêter les moteurs lorsque les rames seraient à quai [6]. Pour cela, la SNCF disposa un panonceau, collector et certainement unique en France, à l’extrémité du quai, intimant aux conducteurs d’arrêter leur machine. Le maire de Pessac le dit d’ailleurs clairement dans un article de son journal municipal [9] “Faut-il maintenir un train sans voyageur ?” : il veut en finir avec cette navette qui ne sert à rien et qui lui cause tant de tracas soulignant que “nous rencontrons aujourd’hui moins de Pessacais intéressés par cette ligne que de gens qui se plaignent de ses nuisances !”. La faible fréquentation lui fait également dire qu’il faut “arrêter les frais” en parlant de “une moyenne de 85 voyageurs pour 11 aller-retours par jour” et “certaines rames circulent à vide” et de conclure “cette ligne ne sert à rien, alors que son fonctionnement coûte un million d’euros par an.” [10]. La possible réouverture de la gare de Talence Médoquine lui en donnera peut-être l’occasion, c’est en tout cas ce qu’il souhaite ardemment.
Un gâchis d’argent public
Quel bilan financier pour cette navette ? Bien difficile de le dire car il est évidemment impossible d’obtenir de quelconques chiffres de fréquentation : quand il s’agit des chiffres de fréquentation du TGV Paris – Bordeaux, SNCF communique haut et fort, quand il s’agit de la navette Macau – Pessac, c’est silence radio. Cependant, lors d’une réunion avec les riverains excédés par le bruit, le Président du Conseil Régional s’est enorgueilli que “La fréquentation est passée de 62 voyageurs par jour en octobre 2017 à 84 voyageurs par jour en septembre 2018” [7]. Quant au déficit d’exploitation, certains observateurs parlent de 1,4M€ par an, c’est plausible et cela fait beaucoup pour une ligne ferroviaire desservant les villes de Pessac (64 374 habitants), Mérignac (70 813 habitants), Bordeaux-Caudéran (≈45 000 habitants), Bruges (18 316 habitants), Blanquefort (15 510 habitants), Parempuyre (8 963 habitants), Ludon-Médoc (4 934 habitants) et Macau (4 318 habitants). Au ratio nombre de voyageurs par population desservie, on peut se demander si Macau – Pessac ne fait pas pire qu’Oloron-Sainte-Marie – Bedous !
Une navette inutile, pas pour tout le monde !
Mais à y regarder de plus près, cette navette est-elle si inutile que cela ? Pour le contribuable néo-aquitain, certainement, puisqu’il lui faut rembourser les 20,5M€ avancés par la Région Nouvelle-Aquitaine et le déficit chronique d’exploitation. Mais pour la SNCF, pas tant que cela puisque cette navette lui permet de gagner sur deux tableaux. Elle n’est pas dupe, elle connaît très bien le sujet des liaisons transversales qui sont toujours des échecs. L’exemple le plus parlant est la tangentielle ouest dite “ligne des golfs” créée en 2004 dans les Yvelines et qui reliait Noisy-le-Roi à Saint-Germain-en-Laye-Grande-Ceinture. Cette ligne du réseau Transilien n’accueillait que 2 000 voyageurs par jour, elle fut très vite laissée à l’abandon par la SNCF avec des rames sales et mal entretenues et une exploitation chaotique. Elle fut définitivement arrêtée en 2019 en attendant sa reconversion en ligne de tram-train T13 qui reliera Saint-Cyr-l’Ecole à Saint-Germain-en-Laye en 2022.
Premier tableau gagnant de la SNCF, en investissant seulement 5,1M€, la SNCF a remplacé les anciennes navettes Macau – Bordeaux par les navettes Macau – Pessac. Elle a donc libéré chaque jour 12 sillons sur la section de la bifurcation de la Médoquine à la gare de Bordeaux Saint-Jean, l’une des sections les plus chargées de Nouvelle-Aquitaine et qui pose tant de difficultés en exploitation. Ces 12 sillons n’ont pas été perdus pour tout le monde et ont vite été réattribués aux trains Bordeaux – Arcachon nettement plus rentables, puisqu’il s’agit de la ligne la plus fréquentée de Nouvelle-Aquitaine.
Deuxième tableau gagnant de la SNCF, cette navette sert d’exutoire pour toutes les lignes de la Région Nouvelle-Aquitaine. Il suffit d’un problème quelconque et la SNCF réorganise son exploitation quitte à supprimer des navettes Macau – Pessac :
- du matériel en panne : SNCF réorganise l’affectation du matériel et supprime la navette Macau – Pessac au motif de “Train en panne” ;
- du matériel réaffecté sur une autre ligne : SNCF réorganise l’affectation du matériel et supprime la navette Macau – Pessac au motif de “Indisponibilité du matériel” ;
- un agent de conduite malade : SNCF réorganise l’affectation des conducteurs et supprime la navette Macau – Pessac au motif de “Absence inopinée d’un agent” ;
- un train en retard sur la ligne ou à Bordeaux : SNCF réorganise l’exploitation des trains et supprime la navette Macau – Pessac au motif de “Régulation du trafic” ;
- un mouvement social bien loin de Bordeaux : SNCF réorganise l’affectation de ses agents et supprime la navette Macau – Pessac sans motif officiel ;
- etc, etc…
Elle sait très bien que les suppressions de navettes n’affecteront pas beaucoup de voyageurs et que ceux-ci pourront trouver une alternative par transports en commun. Les quelques voyageurs quotidiens de cette navette ne font pas vraiment le poids face au potentiel mécontentement des voyageurs des autres lignes.
Le premier coup de grâce
Le premier coup de grâce arrive le 12 décembre 2021 : ça en est désormais fini des navettes Macau – Pessac les samedis et dimanches, ça en est désormais terminé des correspondances entre le Médoc et le Bassin en semaine. Le coup est rude à peine 5 années après le début de l’exploitation et montre l’échec cuisant de cette navette. Plus de lien entre le Médoc et le Bassin les samedis et dimanches, correspondances fantaisistes et d’au minimum 30 minutes les jours de la semaine. Notre pauvre médocain n’ira plus titiller la bonne bourgeoisie bordelaise sur le Bassin les week-ends ensoleillés du printemps et sera découragé d’y aller en semaine. Un exemple supplémentaire que la lutte des classes existe bien et que ce sont les riches qui la gagnent, le multimilliardaire américain Warren Buffet a bien raison ! Pour se consoler, il ne reste plus à notre pauvre médocain qu’à aller se baigner à Soulac tout en méditant cette pensée du baron Henry de la Madelène [1] page 112 : “Ce qui s’est fait à Arcachon doit tout à la fois servir de leçon et d’exemple. Combien ne doit-on pas regretter à Arcachon d’avoir laissé envahir la plage au gré du premier occupant ! Quelles sommes ne faudrait-il pas dépenser aujourd’hui pour créer ces abords qu’il était si facile de réserver dans le principe ? On peut bâtir à grands frais des Casino mauresques, et peindre de couleurs éclatantes des pavillons chinois, mais la vue de la mer, quelle décoration peut la remplacer ? Cette rue qui n’en finit pas, et qui est tout Arcachon ; cette rue insupportable, bâtie de bicoques prétentieuses, avec des jardinets grands comme des mouchoirs, n’est-ce pas chose lamentable à cent cinquante lieues de Paris ? Cela se comprend à Asnières, mais au bord de la mer ! fi donc !”
Quel avenir pour la navette Macau – Pessac ?
Après ce premier coup de grâce des samedis et dimanches, y aurait-il le même coup de grâce les autres jours de la semaine ? C’est difficile à croire car ce serait un véritable scandale vu les sommes déjà investies. Le futur RER métropolitain de Bordeaux risque de redistribuer les cartes, surtout si la halte de Talence-Médoquine est rouverte en 2025 comme il en est actuellement question. La navette Macau – Pessac aura-t-elle encore sa place ? Le maire de Pessac souhaiterait alors sa suppression pure et simple [11]. D’autres lui verraient bien un destin de contournement de l’agglomération bordelaise en rajoutant des aiguilles à Pessac afin de faire une liaison directe entre la ligne du Médoc et celle d’Arcachon afin de définitivement “Relier le Médoc au Bassin” [12]. D’autres lui verraient bien un destin de tramway cadencé au quart d’heure, l’idée étant de réserver l’une des deux voies de la ligne de ceinture en voie tramway et ainsi de relier Pessac aux Bassins à Flots, voire à Cenon en passant par le pont Chaban-Delmas, et ceci en retirant une voie du Réseau Ferré National, ce qui ne sera pas une mince affaire. L’avenir le dira, mais l’on sent bien que son existence est sur la sellette et que la première occasion sera la bonne pour la faire disparaître.
Quelques références
[1] : Le Médoc et la plage de Soulac – Baron Henry de la Madelène – Nouvelle Revue de Paris – 15 août 1864 – pages 90 à 113
[2] : Reconstruction de la liaison ferroviaire du triangle des échoppes à Pessac – Septembre 2014 à décembre 2016 – Région Nouvelle-Aquitaine SNCF
[3] : Réouverture du Triangle des échoppes – Dossier de presse – Conseil Régional d’Aquitaine – 22 janvier 2015
[4] : Bordeaux: Une demi-heure de gagnée pour les Médocains se rendant en train sur Pessac – Mickaël Bosredon – 20 Minutes – 9 décembre 2016
[5] : Pessac : des manifestations pour l’inauguration de la ligne TER du Triangle des échoppes– Willy Dallay – Sud Ouest – 12 décembre 2016
[6] : Les riverains excédés par les nuisances du train – Willy Dallay – Sud Ouest – 2 mars 2018
[7] : Ligne Macau-Pessac : les riverains n’en peuvent plus – Thomas Dusseau – Sud Ouest – 29 novembre 2018
[8] : TER Pessac-Macau : une quatrième réunion publique pour rien ? – Fanny Laison – Sud Ouest – 26 septembre 2019
[9] : Pessac Direct – n°123 – avril 2018
[10] : Pessac-Macau : le maire Franck Raynal veut supprimer “un TER qui ne sert à rien” – Christophe Loubes – Sud Ouest – 2 décembre 2020
[11] : Pour le maire de Pessac, “le TER Pessac-Macau n’aura plus de raison d’être” – Christophe Loubes – Sud Ouest – 17 décembre 2020
[12] : Livre blanc sur les enjeux de mobilité ferroviaire en Nouvelle-Aquitaine – L’appel du rail – Comité Social Economique TER Nouvelle-Aquitaine – 2022