Quelques petites phrases assassines

Version initiale du 6 mai 2023, dernière mise à jour au 8 octobre 2024

Elles valent souvent mieux qu’un long discours. Elles font très mal à ceux et celles qui les écoutent, surtout aux partisans de la réouverture… Mais qu’est-ce qu’elles sont criantes de vérité ! Voici donc quelques petites phrases de politiciens, d’universitaires ou de simples anonymes, qui piquent fort, voire très fort ! A lire et relire sans modération.

 

Top 10 des petites phrases

Numéro 1

A tout seigneur, tout honneur ! C’est donc le regretté André Labarrère, (1928-2006), qui fut maire de Pau, député, sénateur et ministre, adepte des phrases chocs et directes qui à l’honneur de la première place de ce Top 10 avec son expression de 2003 devenue culte :
« Ceux qui disent que nous aurons un train entre Pau et Canfranc sont des menteurs, des imbéciles et des ignorants : nous ne voulons pas de contes de fées, nous ne l’aurons jamais ».

Numéro 2

C’était lors d’une réunion publique à la MJC d’Oloron-Sainte-Marie le jeudi 29 novembre 1979, Auguste Cazalet (1938-2013) qui fut maire de Sévignacq-Meyracq et sénateur des Pyrénées-Atlantiques a été le tout premier à clairement dire la réalité des choses devant une assemblée composée de citoyens et d’une vingtaine d’élus locaux dont des maires de la vallée d’Aspe qui n’en sont toujours pas revenus d’entendre cette phrase qui les a tous médusés :
« Je ne sais pas si le Docteur Plantier avait promis la reconstruction du pont de l’Estanguet, mais pour ma part, je vous le dis en toute franchise, le Pau-Canfranc c’est fini ! »

Numéro 3

L’ambassadeur de France en Espagne, Jérôme Bonnafont, a provoqué un véritable esclandre en disant cette phrase lors d’une visite protocolaire à Saragosse le lundi 12 mai 2014, le tollé fut tellement important en Aragón que l’Ambassade de France à Madrid a dû se targuer d’un communiqué quelques jours plus tard pour préciser et minimiser les déclarations de notre ambassadeur. Voici donc cette phrase qui fit tant parler d’elle :
« Ce serait un scandale de rouvrir le Canfranc et qu’il n’y ait pas de trafics »

Numéro 4

Le 21 août 2013, le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Lionel Beffre, qui est très réservé à l’idée de signer la Déclaration d’Utilité Publique de la réouverture de la ligne Oloron – Bedous après que les commissaires-enquêteurs aient donné un avis défavorable, est débarqué de son poste manu militari par Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, est envoyé en Polynésie et est remplacé par le préfet Pierre-André Durand qui annonce le jour de son arrivée le 16 septembre 2013 qu’il va signer cette Déclaration d’Utilité Publique. Le lendemain, des maires de la vallée d’Aspe sont furieux devant cette décision prise sans concertation et à l’encontre des valeurs démocratiques les plus élémentaires, et c’est ainsi qu’André Paillas, maire de Bidos, fit cette déclaration :
« Une ineptie… Il y a eu une enquête publique qui a donné un avis défavorable parce que les doléances des populations ont été entendues… Ce qui me chagrine, c’est qu’on va mettre des millions d’Euros pour un train que personne ne réclame, alors que personne ne veut rien faire pour les routes que tout le monde demande ! »

Numéro 5

C’est lors d’une réunion à la mairie d’Escot le samedi 27 février 1988 à l’occasion de l’inauguration d’un tronçon de la RN 134 que le Dr Henri Grenet (1908-1995), maire de Bayonne et président du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques, a réitéré devant les maires rassemblés ce qu’Auguste Cazalet avait déjà dit presque dix ans auparavant :
« On ne fera plus jamais passer de trains sur la voie ferrée Oloron – Canfranc ! Ce n’est pas la peine de se faire d’illusions »

Numéro 6

C’est lors du conseil municipal de Bordeaux du mardi 29 septembre 2008 en s’adressant à Matthieu Rouveyre, ancien conseiller municipal d’opposition et aujourd’hui retiré de la politique, qu’Alain Juppé, ancien maire de Bordeaux et ancien Premier Ministre, a dit tout le mal qu’il pensait de la réouverture de la liaison ferroviaire Pau – Canfranc – Saragosse en ces termes :
« Monsieur Rouveyre, vous êtes un joyeux plaisantin ! Vous n’hésiteriez pas à sacrifier les intérêts des contribuables bordelais à ceux de votre patron… Vous feriez mieux de lui dire de renoncer à l’absurde liaison Pau-Canfranc. »

Numéro 7

Douze années après que la ligne ferroviaire Pau – Canfranc – Saragosse ait été rouverte suite à la guerre civile et à la deuxième guerre mondiale, Jean-Marcel Jeanneney (1910-2010), Ministre de l’Industrie et du Commerce, en déplacement à Oloron-Sainte-Marie le samedi 5 mars 1960, disait déjà que tout était raté sur cette ligne ferroviaire et qu’il n’y avait strictement rien à en espérer :
« La ligne ferroviaire est une coûteuse erreur qui appartient au passé et qui semble impossible à redresser »

Numéro 8

Sylvain Cottin : voilà un journaliste de Sud-Ouest qui n’a pas froid aux yeux et qui n’hésite pas à prendre des risques insensés pour sa carrière tant critiquer la ligne ferroviaire Pau – Canfranc – Saragosse consiste vraiment à marcher sur des œufs. En voyage en vallée d’Aspe en août 2021, voici ce que notre journaliste n’hésitait pas à dire :
« Et le contrôleur de surtout garder le contrôle de soi afin de ne pas s’engourdir au fil des six allers-retours quotidiens. Un vide à tel point sidérant que les sages de la Cour des comptes eux-mêmes se sont émus de ce rare confort, chiffrant une fréquentation indigne de la dépense publique, et le prix réel du billet à 307 euros. »

Numéro 9

Voilà une phrase de bon sens de Georges Manaut, président du CROC, une de plus, tellement il a tout compris avant l’heure et avant les autres. Pourtant, il fut constamment dénigré, vilipendé, conspué, outragé, humilié, raillé,… mais tôt ou tard, l’Histoire lui donnera raison et justice lui sera rendu comme à tous ceux qui ont eu raison trop tôt. Voici donc ce qu’il disait le mercredi 23 décembre 2015 :
« On est censé construire une ligne internationale. Si le train fait un arrêt toutes les cinq minutes, ça devient du ramassage scolaire. »

Numéro 10

Un éclair de clairvoyance, mais aussi de perfidie, de François Rebillard, président du CRELOC, c’est suffisamment rare pour le dire tellement les membres de cette association sont coutumiers des mensonges, bobards et autres mystifications en tout genre. Voici donc ce que disait ce triste personnage lors d’une interview le mercredi 28 octobre 2015 à l’occasion d’une visite sur le chantier de la réouverture de la section Oloron – Bedous :
« Prendre le train pour le train, ça n’attirera personne. »

Bonus espagnol

C’est une déclaration qui n’est pas passé inaperçue en Espagne et qui fut longuement débattue, d’autant plus qu’elle provenait d’un fin connaisseur des relations transpyrénéennes, à savoir Don Ángel Ríos Calderón (1935 – ), directeur de l’Union Touristique des Pyrénées, qui déclare lors d’une interview au quotidien El Noticiero le lundi 25 mars 1974, soit seulement 4 années après la fermeture de la ligne :
« No creo que tenga solución. Ni por parte española, ni por parte francesa hay ningún interés en que el tráfico venga por aquí y, por tanto, de revitalizar su función.”
« Je ne pense pas que le chemin de fer de Canfranc ait une solution. Ni du côté espagnol ni du côté français, il n’y a d’intérêt à ce que le trafic passe par ici et donc à redynamiser sa fonction. »

 

Toutes les petites phrases classées chronologiquement

Années 1950

« L’axe Saragosse-Canfranc est inexistant ou presque, Canfranc n’a pas plus d’activité en un an que la gare de l’Est en cinq minutes » – Robert Zappa (1903 – 1966), industriel chauffagiste et commissaire général de la foire de Pau – le jeudi 1er septembre 1955
L’Inauguration de la foire-exposition de Pau – La IVème République des Pyrénées – 2 septembre 1955

Années 1960

« La ligne ferroviaire est une coûteuse erreur qui appartient au passé et qui semble impossible à redresser » – Jean-Marcel Jeanneney (1910 – 2010), Ministre de l’Industrie et du Commerce en visite à Oloron – le samedi 5 mars 1960
Les étapes du voyage d’études de M. Jeanneney, en Béarn – La République des Pyrénées – 7 mars 1960

« Il faut que Canfranc cesse d’être une gare maudite, alors que l’on a tant dépensé pour la créer et la maintenir. » – M. Escoraza, consul d’Espagne à Pau – le vendredi 4 septembre 1964
M. Blasco del Cacho a dégainé à nouveau l’épée contre la gare de Canfranc au cours d’un utile colloque franco-espagnol à Pau – La République des Pyrénées – 5 septembre 1964

Années 1970

« Le trafic ferroviaire Pau-Canfranc, interrompu depuis deux ans à la suite de l’effondrement d’un pont, sera rétabli. Le trafic sur cette voie, d’entretien onéreux et de rentabilité contestée, ne justifiait peut-être pas une telle mesure, mais la politique a ses raisons. » – Pierre Mesmer (1916-2007), maire de Sarrebourg, député de la Moselle puis Premier Ministre – à Pau, le mercredi 14 février 1973
A Pau M. Messmer : le programme de la gauche est le “scénario de l’illusion” – Le Monde – 16 février 1973

« Je ne sais pas si le Docteur Plantier avait promis la reconstruction du pont de l’Estanguet, mais pour ma part, je vous le dis en toute franchise, le Pau-Canfranc c’est fini ! » – Auguste Cazalet (1938-2013), maire de Sévignacq-Meyracq, député puis sénateur des Pyrénées-Atlantiques – le jeudi 29 novembre 1979
Le Pau – Canfranc, c’est fini ! – Jean Bruno – La République des Pyrénées – 1er décembre 1979

« No creo que tenga solución. Ni por parte española, ni por parte francesa hay ningún interés en que el tráfico venga por aquí y, por tanto, de revitalizar su función.”
« Je ne pense pas que le chemin de fer de Canfranc ait une solution. Ni du côté espagnol ni du côté français, il n’y a d’intérêt à ce que le trafic passe par ici et donc à redynamiser sa fonction. » – Don Ángel Ríos Calderón, directeur de l’Union Touristique des Pyrénées – à Saragosse, le lundi 25 mars 1974
“No hay solución para el Canfranc : Ni la empresa española, ni la francesa tienen interés en reanudar el tráfico” – El Noticiero – 26 de marzo de 1074
Hoy – Nueva España – 30 de marzo de 1974

« En lugar de hablar de la apertura del Canfranc con estos ferrocarriles, ¿por qué no pedimos una autopista, que está prevista, además, en los planos europeos, la que ira de Estocolmo a Cadiz? No es ingenua de la idea, ni tampoco peca de anti-aragonesista ; tiene sentido, es juiciosa y con visión de futuro.”
« Au lieu de parler de l’ouverture du Canfranc avec ces chemins de fer, pourquoi ne pas demander une autoroute, également prévue dans les projets européens, qui ira de Stockholm à Cadix ? Elle n’est pas naïve cette idée et n’est pas non plus anti-aragonaise ; c’est logique, judicieux et avant-gardiste. » – Jumenat – à Saragosse, le lundi 30 juin 1975
Municipalerías – Hoja Oficial del Lunes, Zaragoza – 30 de junio de 1975
Mirador, Sin riesgos – Nueva España – 1 de julio de 1975

Années 1980

« Il a fonctionné de 1929 à 1971, il n’a pas empêché le dépeuplement progressif de la Vallée. Or, ce dépeuplement ne s’est pas accéléré durant les dix dernières années. Pourtant le Pau-Canfranc était fermé, et s’arrêtait à Bedous: cela prouve bien que ce train n’a pas l’importance économique que certains veulent lui donner… car cette voie ferrée, qui n’a jamais pu fonctionner correctement a suscité un attachement un peu mythique et folklorique. » – Maurice Plantier (1921-2006), maire d’Artix, député des Pyrénées-Atlantiques – le dimanche 23 mars 1980
Le Secrétaire d’Etat Plantier “piégé” au barrage de la R.N. 134 à Bedous – La République des Pyrénées – 24 mars 1980

« …si la ligne était rouverte (avec du matériel roulant adapté) chaque convoi serait déficitaire sur la partie française. Le déficit augmenterait donc en fonction du nombre de convois. Qui a raison ? Chacun peut faire un autre constat : depuis l’effondrement du pont de l’Estanguet, aucun discours n’a servi de pilier à sa reconstruction… A-t-on demandé aux personnes âgées de Bedous si le car SNCF qui les prend et les dépose au centre ville n’est pas plus confortable que le train qu’il faut aller chercher à la gare en dehors de l’agglomération ? Je veux dire que le problème des relations sociales n’est pas resté sans réponse dans la vallée d’Aspe ; les communications n’ont pas été rompues avec le pont ! Il est même probable que le transport des voyageurs par la route a accru leur confort. » – Jacques Buy, professeur d’Economie à l’Université d’Ottawa – le mardi 27 avril 1982
Après une réunion européenne en Andorre Précision et information – La République des Pyrénées – 28 avril 1982

« Tout le monde, dit-il, s’empêtre dans la liaison ferroviaire Pau-Canfranc. Mais l’économie ce n’est pas du folklore. Cette voie ferrée, il aurait fallu la vendre à Gilbert Trigano, pour qu’il en fasse une attraction touristique, mais elle n’a aucun intérêt économique. » – Hubert Buchou (1925 – 2015), député européen – le mercredi 27 février 1985
Hubert Buchou «Il faut que les hommes et les structures se préparent » – La République des Pyrénées – 28 février 1985

« …mais défendre le dossier à Bruxelles pour la valeur sentimentale serait insuffisant » – Nicole Péry, vice-présidente du Parlement Européen – le samedi 19 octobre 1985
Entrée de l’Espagne dans la CEE La vallée d’Aspe veut y trouver son compte – La République des Pyrénées – 21 octobre 1985

« Avec cette histoire de chemin de fer, les gouvernements successifs nous mènent en bateau, il faut avoir le courage de le dire, le Pau-Canfranc c’est terminé » – Auguste Cazalet (1938-2013), Maire de Sévignacq-Meyracq, député puis sénateur des Pyrénées-Atlantiques – le samedi 28 février 1987
Plaidoyer pour la route Bordeaux-Somport – Evelyne Lahana – La République des Pyrénées – 2 mars 1987

« 95% du trafic se fait déjà par les extrémités de la chaîne des Pyrénées. Or les deux tiers de la péninsule ibérique se trouvent à l’ouest de Bordeaux, l’axe potentiel devrait donc être celui qui passe par l’Aquitaine, mais l’interférence des problèmes du Pays Basque est en train de faire basculer le trafic dans l’autre sens, côté Catalogne. Pour l’Europe, les liaisons par le centre de la chaîne ne sont pas prioritaires, tout au plus, il s’agit d’un problème interrégional. D’ailleurs, il manque des connexions aux extrémités de cette ligne Pau-Canfranc, et on est obligé de passer de nouveau par les axes supérieurs. » – Pierre Delfaud, professeur en Sciences Economiques à l’Université de Bordeaux – le samedi 14 mars 1987
Où l’on reparle du Pau-Canfranc – René Laulheret – La République des Pyrénées – 16 mars 1987

« Il n’existe aucune possibilité de réouverture, les travaux de réparation sont beaucoup trop coûteux. La ligne n’offre aucun intérêt économique. Les Espagnols pensent que Bruxelles pourrait s’en occuper mais le gouvernement français ne veut pas en entendre parler. Le gouvernement et la SNCF disent: le Pau- Canfranc, c’est terminé » – Jacques Douffiagues (1941-2011), maire d’Orléans, député du Loiret, ministre des Transports – juin 1987
L’adieu au Pau-Canfranc – René Laulheret – La République des Pyrénées – 25 juin 1987

« On ne fera plus jamais passer de trains sur la voie ferrée Oloron – Canfranc ! Ce n’est pas la peine de se faire d’illusions » – Henri Grenet (1908-1995), maire de Bayonne, président du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques – le samedi 27 février 1988
Inauguration sur la RN 134 Le Dr Grenet enterre le Pau-Canfranc – Françoise Rivière – La République des Pyrénées – 29 février 1988
Pau – Canfranc : l’impasse ? (suite)– Michel Barberon – La Vie du Rail – n°2139, 7 avril 1988 – pp39-44

« Cette ligne ne sera jamais rouverte II faut se faire une raison. Nous n’aurons jamais des crédits, et pour la route et pour le fer. » Henri Grenet (1908-1995), maire de Bayonne, président du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques – le lundi 5 décembre 1988
Requiem pour le Canfranc – La République des Pyrénées – 6 décembre 1988

Années 1990

« Pendant vingt ans tous les hommes politiques, avec des gouvernements de droite et de gauche, ont essayé d’obtenir la réouverture de la ligne ferroviaire Pau- Canfranc. Le conseil général a proposé de reconstruire le pont de l’Estanguet. Il y a eu des études et des contre-études, avec toujours la même conclusion : trafic prévisible trop faible. » – Michel Inchauspé (1925-2011), député des Pyrénées-Atlantiques – le mardi 14 décembre 1992
Ils ont dit – La République des Pyrénées – 14 décembre 1992

Années 2000

« C’est un miroir aux alouettes, une réponse plaisante, sympathique et non dénuée de démagogie, au problème du transport transfrontalier » – Jean-Jacques Lasserre, maire de Bidache, sénateur, président du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques – le mardi 6 février 2001
Un rêve de trente ans ravivé – Hubert Bruyère – La République des Pyrénées – 7 février 2001

« La chose semble relever d’un pur fantasme collectif, et ils se trompent lourdement ceux qui, à Oloron, croient que le train les débarrassera des camions… les espoirs mis dans le Pau-Canfranc sont aussi minces que le nombre des cargaisons de camions qui à cette occasion déserteraient la route pour le rail. » – Gilbert Marestin (1929-2014), architecte à Oloron-Sainte-Marie – le jeudi 22 février 2001
Oloron: un sondage consternant – La République des Pyrénées – 23 février 2001

« La ligne Pau – Canfranc n’est pas la solution pour répondre aux grands enjeux. Pour que le transport ferroviaire soit compétitif, il faut pouvoir constituer des convois de 750 mètres de long qui ne passeront pas par le Somport… Le problème se pose aussi de manière géo-économique. Saragosse est tournée vers le Levant, et comment sera traité l’arc atlantique, si les grands corridors de fret vont vers Saragosse ? La Navarre, Euskadi, la Cantabrie, les Asturies, la Galice, le Portugal sont concernés, au même titre que l’Aquitaine et Poitou-Charentes. » – Jean Espilondo, maire d’Anglet et député des Pyrénées-Atlantiques – le lundi 4 juin 2001
« Franchir à l’ouest » – Jean-Pierre Deroudille – Sud-Ouest – 5 juin 2001

« Le trafic annoncé sur la ligne réouverte ne correspond qu’à six mois d’accroissement du trafic à Biriatou. On nous dit qu’on va faire aussi une nouvelle liaison ferroviaire. On veut le beurre et l’argent du beurre, mais qui pourra payer ? » – Marcel Cazalé, président de l’Institut de Recherches Technologiques Agroalimentaires des Céréales, président du Conseil Economique et Social d’Aquitaine – le 18 juillet 2001
La réouverture de la ligne en route – Jean-Marc Faure – La République des Pyrénées – 19 juillet 2001

« Oloron a-t-il vocation à servir l’ambition du capitalisme marchand international qui rêve d’installer en Aragon la plate-forme multimondiale européenne de l’Espagne, moyennant de faire passer tous ses trafics ferré et routier par la capitale du Haut-Béarn ? Où est l’humanisme dans tout cela ? Où est le développement social et culturel d’Oloron ? … Les partisans du fer annoncent carrément aux Oloronais que c’est au cœur de la ville que les trains vont continuer à passer, comme au bon vieux temps d’avant-guerre, mais avec une intensification à fond du trafic avec le souci de la rentabilité Et tant pis pour les désagréments. » – Gilbert Marestin (1929-2014), architecte à Oloron-Sainte-Marie – le lundi 30 juillet 2001
Un Oloron-Canfranc bien encombrant ! – La République des Pyrénées – 31 juillet 2001

« Je ne sais pas vraiment ce que vous souhaitez entre Pau et le Somport. Et je ne suis pas sûr que vous soyez d’accord sur les aménagements à réaliser » – Christian Frémont (1942-2014), préfet de la région Aquitaine – le lundi 17 décembre 2001
« Nous savons ce que nous voulons » – La République des Pyrénées – 4 janvier 2002

A propos de l’inauguration du tunnel routier, « Que ses zélateurs d’hier essaient aujourd’hui de s’en “décontaminer”, en soutenant un projet extravagant de fret ferroviaire sur une ligne de haute montagne entre Oléron et Canfranc ne doit pas nous détourner de l’essentiel. » – Gilles Savary, député de la Gironde, député européen – le mardi 4 février 2003
L’anachronisme du tunnel du Somport – La Tribune – 4 février 2003

« J’ai toujours considéré que les estimations du précédent gouvernement et du conseil régional sur ce dossier étaient farfelues » – Jean-Jacques Lasserre, maire de Bidache, sénateur, président du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques – le mercredi 5 mars 2003
Le rapport qui fait bondir – Hubert Bruyère – La République des Pyrénées – 6 mars 2003

« Ceux qui disent que nous aurons un train entre Pau et Canfranc sont des menteurs, des imbéciles et des ignorants : nous ne voulons pas de contes de fées, nous ne l’aurons jamais ». – André Labarrère (1928-2006), maire de Pau, député, sénateur, ministre – 2003
Un Canfranero europeo: la gran mentira – Carlos García Martínez – Diario del Alto Aragón – 5 avril 2022

« …un rêve imbécile… » – André Labarrère (1928-2006), maire de Pau, député, sénateur, ministre – le vendredi 18 juillet 2003
186 millions pour 4 ans – La République des Pyrénées – 19 juillet 2003
Convergences pyrénéennes – La République des Pyrénées – 5 septembre 2003

« Si le tunnel a été un grand moment, rétablir Pau-Canfranc serait sympathique mais appartient au rêve. » – André Labarrère (1928-2006), maire de Pau, député, sénateur, ministre – le vendredi 5 septembre 2003
Infrastructures cherchent consensus – Michel Larrecq – La République des Pyrénées – 6 septembre 2003

« Comment peut-on réhabiliter la voie ferrée avec un tunnel ferroviaire, au Somport, qui sert désormais de passage pour les secours routiers ? Qu’on me l’explique. Je ne comprends pas ! » – Michel Inchauspé (1925-2011), député des Pyrénées-Atlantiques – le jeudi 6 novembre 2003
Tambour battant – Sud-Ouest -7 novembre 2003

« En fait, tout le monde est contre la remise en service de la ligne mais personne n’ose le dire … il y a un seul train rentable dans le coin: celui d’Artouste. » – Guy Roblin (1938-2009), directeur de la BNP – le samedi 12 juin 2004
Le président Mariné menace – Michel Larrecq – La République des Pyrénées – 14 juin 2004

« Savez-vous comment on appelle la navette Pau-Oloron ? Le train généralement vide ! » – Michel Brau (1937-2021), chef d’entreprise, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Pau-Béarn – le samedi 12 juin 2004
Le président Mariné menace – Michel Larrecq – La République des Pyrénées – 14 juin 2004

« C’est une idée intéressante mais une fausse bonne idée qui ne résiste pas vraiment à une analyse réaliste. D’abord parce qu’il faudra trouver les clients. Il faut savoir que Pau-Saragosse par le train, vu la configuration de la voie, en admettant qu’elle soit rénovée, c’est plus de six heures de trajet. Il n’en faut pas plus de trois et demie pour accomplir le trajet par la route. » – Jean-Pierre Mariné, agriculteur et horticulteur, syndicaliste agricole, président du BAP – le samedi 5 février 2005
Pour une procédure d’urgence en vallée d’Aspe – Jean-Pierre Mariné – La République des Pyrénées – 5 février 2005

« Mais c’est surtout sur le plan économique que le projet de réhabilitation risque d’échouer. L’affaire revient périodiquement, depuis vingt ans, à la une de l’actualité béarnaise mais personne ne l’a résolue. » – Jean-Pierre Mariné, agriculteur et horticulteur, syndicaliste agricole, président du BAP – le samedi 5 février 2005
Pour une procédure d’urgence en vallée d’Aspe – Jean-Pierre Mariné – La République des Pyrénées – 5 février 2005

« Le jeu financier du train n’en vaut pas la chandelle. Nous imaginons mal que les contribuables aquitains acceptent gaiement de régler la note de la réhabilitation et du fonctionnement d’une ligne qui est désaffectée depuis trente-cinq ans et qui n’a jamais rendu les services que ses concepteurs lui avaient promis, même à l’époque où l’automobile était une denrée rare. » – Jean-Pierre Mariné, agriculteur et horticulteur, syndicaliste agricole, président du BAP – le lundi 14 février 2005
Saragosse à nos portes ? – Jean-Pierre Mariné – Sud-Ouest – 14 février 2005

« Depuis vingt ans, la Pau-Canfranc est ce serpent de montagne qu’on débusque régulièrement, soit pour le tuer définitivement, soit pour réclamer sa renaissance. Qui aura le courage de réunir tous les décideurs concernés pour décider enfin de son destin ? » – Jean-Pierre Mariné, agriculteur et horticulteur, syndicaliste agricole, président du BAP – le lundi 14 février 2005
Saragosse à nos portes ? – Jean-Pierre Mariné – Sud-Ouest – 14 février 2005

A propos de la réouverture, « Mouais… J’en parlerai alors à mon arrière-arrière petit-fils. » – Gérard Fréchou, maire de Ledeuix – le jeudi 21 juin 2007
Une voie verte près de Messier – Eric Bély – La République des Pyrénées – 22 juin 2007

« Monsieur Rouveyre, vous êtes un joyeux plaisantin ! Vous n’hésiteriez pas à sacrifier les intérêts des contribuables bordelais à ceux de votre patron… Vous feriez mieux de lui dire de renoncer à l’absurde liaison Pau-Canfranc. » – Alain Juppé, maire de Bordeaux, ancien Premier Ministre – le mardi 29 septembre 2008
Ça gaze pour Valade – Julien Rousset – Sud-Ouest – 30 septembre 2008

« Moi, cette ligne ferroviaire, j’y crois pas. C’est de la poésie ! Et vu le nombre d’ouvrages qu’il y a sur le trajet, ça fait quand même cher la rime ! » – Maurice, chauffeur d’autocar de l’entreprise Rey de Ledeuix – le samedi 25 juillet 2009
Pau-Jaca, le voyage d’un autre temps – Gérard Cayron – La République des Pyrénées – 27 juillet 2009

« La rentabilité de la ligne ? Parlons-en. Juste un exemple : combien de passages à niveau faudrait-il remettre en service ? Et puis, mon bus, il consomme quatre ou cinq fois moins que le train » – Maurice, chauffeur d’autocar de l’entreprise Rey de Ledeuix – le samedi 25 juillet 2009
Pau-Jaca, le voyage d’un autre temps – Gérard Cayron – La République des Pyrénées – 27 juillet 2009

Années 2010

« Moi, ça ne me dérange pas, mais c’est jeter de l’argent alors que le pays est au creux de la vague. Il n’y a que quatre pèlerins qui prennent le bus Oloron-Canfranc. » – Gilbert Loustau, ancien cheminot à la SNCF – octobre 2011
Ils vivent au bord des voies de la Oloron-Bedous – Sébastien Lamarque – – La République des Pyrénées – 28 octobre 2011

« C’est une folie de M. Rousset mais quand ils ont fait cette ligne c’était déjà une folie de Louis Barthou ! » – Gilbert Loustau, ancien cheminot à la SNCF – décembre 2011
La voie ferrée fait causer – Marcel Bedaxagar – Sud-Ouest – 30 décembre 2011

« Le volet ferroviaire par Canfranc, je n’y crois pas trop. La liaison importante, c’est la traversée centrale des Pyrénées. Mais en 2050, vous ne l’aurez pas encore. » – Pierre Delfaud, professeur en Sciences Economiques à l’Université de Bordeaux – le mercredi 21 novembre 2012
« Le Béarn, un territoire de production à l’allemande ! » – Eric Bély – La République des Pyrénées – 22 novembre 2012

« Une ineptie… Il y a eu une enquête publique qui a donné un avis défavorable parce que les doléances des populations ont été entendues… Ce qui me chagrine, c’est qu’on va mettre des millions d’Euros pour un train que personne ne réclame, alors que personne ne veut rien faire pour les routes que tout le monde demande ! » – André Paillas, maire de Bidos – le mardi 17 septembre 2013
Ligne Oloron – Bedous : les maires restent réservés ou critiques – Sud-Ouest – 18 septembre 2013

« Les commissaires enquêteurs avaient bien fait leur travail. Le préfet ne va pas les suivre. Ça me laisse perplexe et c’est un peu dommage sur le plan de la démocratie » – André Minjuzan, maire d’Asasp-Arros – le mardi 17 septembre 2013
Ligne Oloron – Bedous : les maires restent réservés ou critiques – Sud-Ouest – 18 septembre 2013

« Dans les années 1950/1955 j’ai connu le train assurant la liaison Canfranc-Oloron. Le coefficient d’occupation était déjà proche du 0, sauf les fins de semaine où Oloronais et valléens se rendaient à Canfranc. » – Jean-Jacques Bordenave, maire de Bidos – le jeudi 21 novembre 2013
Au mépris du citoyen ! – La République des Pyrénées – 21 novembre 2013

« … j’ai pu constater que les autobus assurant la liaison Oloron Canfranc circulaient quasiment à vide, la situation frisant la caricature lorsque deux personnes occupaient le véhicule : le chauffeur accompagné du contrôleur SNCF. » – Jean-Jacques Bordenave, maire de Bidos – le jeudi 21 novembre 2013
Au mépris du citoyen ! – La République des Pyrénées – 21 novembre 2013

« Aujourd’hui l’ouverture du tronçon se profile à l’horizon comme à chaque veille d’élection. Les cartes sont battues, le jeu distribué ? La réouverture est annoncée par un fonctionnaire d’état – le jour même de son arrivée sur le territoire – ignorant une enquête publique qui n’aura eu que le mérite d’exister, et au mépris de Français qui, à l’heure actuelle, souffrent et que l’on prend pour des benêts. » – Jean-Jacques Bordenave, maire de Bidos – le jeudi 21 novembre 2013
Au mépris du citoyen ! – La République des Pyrénées – 21 novembre 2013

« Un hobereau semi citadin veut faire notre bonheur malgré nous qui ne connaissons rien à rien, qui n’avons pas compris qu’un train sans voyageur est nécessaire et qu’il y a lieu de le financer non pas avec l’argent de l’État mais celui de la région ? » – Jean-Jacques Bordenave, maire de Bidos – le jeudi 21 novembre 2013
Au mépris du citoyen ! – La République des Pyrénées – 21 novembre 2013

« Ce projet, dont les responsables régionaux désirent qu’il s’inscrive dans la liaison avec Canfranc, est une véritable mystification. » – Jean-Jacques Lasserre, maire de Bidache, sénateur, président du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques – le lundi 24 février 2014
Le sénateur Jean-Jacques Lasserre dénonce la Pau-Canfranc – Sud-Ouest – 25 février 2014

« Sería un escándalo que pagáramos la reapertura y luego no hubiera tráfico »
« Ce serait un scandale de rouvrir le Canfranc et qu’il n’y ait pas de trafics » – Jérôme Bonnafont, ambassadeur de France en Espagne – le lundi 12 mai 2014
« Sería un escándalo reabrir el Canfranc y que no hubiera tráfico » – Heraldo de Aragón – 13 de mayo de 2014
« Pas d’argent pour le Canfranc » – Sud-Ouest – 14 mai 2014
En Aragon, le passage en Béarn fait toujours débat – Nicolas Rebière – Sud-Ouest – 14 mai 2014
Clash sur les liaisons transfrontalières – François Loustalan – Presslib – 15 mai 2014
Pau-Canfranc les précisions de l’ambassadeur de France en Espagne – Nicolas Rebière – Sud-Ouest – 21 mai 2014

« La Travesía Central es un sueño muy antiguo, pero se trata de un proyecto que no existe. »
« Le projet de traversée centrale des Pyrénées est un rêve. Il n’existe pas » – Jérôme Bonnafont, ambassadeur de France en Espagne – le lundi 12 mai 2014
« Sería un escándalo reabrir el Canfranc y que no hubiera tráfico » – Heraldo de Aragón – 13 de mayo de 2014
« Pas d’argent pour le Canfranc » – Sud-Ouest – 14 mai 2014
En Aragon, le passage en Béarn fait toujours débat – Nicolas Rebière – Sud-Ouest – 14 mai 2014
Clash sur les liaisons transfrontalières – François Loustalan – Presslib – 15 mai 2014
Pau-Canfranc les précisions de l’ambassadeur de France en Espagne – Nicolas Rebière – Sud-Ouest – 21 mai 2014

« RFF dispose d’une dérogation sur la protection de la faune et de la flore, je ne sais pas ce qu’en pensent les écologistes mais c’est incompréhensible ! On a mis quarante ans pour aller jusqu’à Bedous, on mettra quarante ans pour arriver à Canfranc ! » – André Paillas, maire de Bidos – le mardi 26 août 2014
Ligne Oloron-Bedous : les travaux imminents – Odile Faure, Marcel Bedaxagar – Sud-Ouest – 27 août 2014

« Mais il faut bien l’avouer, les arguments des opposants à la ligne de train ne sont pas infondés. Depuis 1970, un service d’autobus assuré par la SNCF relie les communes de la vallée d’Aspe, depuis Oloron jusqu’au col du Somport via le tunnel routier et Canfranc. Une soixantaine de passagers l’empruntent quotidiennement, 150 l’été. Le premier argument est flagrant : rouvrir une ligne pour si peu de monde est totalement inutile. De plus, les arrêts de bus sont bien plus nombreux que ceux du train et desservent des lieux où on ne pourrait se rendre à pied facilement à l’ancienne gare la plus proche (Escot, Accous…). Une réouverture de la ligne de train supprimerait logiquement ce service de bus et pourrait donc désavantager les habitants des communes non desservies. » – Alexis Metzger, géographe – 2015
Pau-Canfranc: vers une renaissance de Goya ? – Alexis Metzger – HAL – 11 mars 2015

« Quand il manque de l’argent tant au niveau national que départemental, je ne comprends pas qu’ici on puisse le jeter par les fenêtres. » – André Paillas, maire de Bidos – le mercredi 17 septembre 2014
Pau-Canfranc : la renaissance à petits pas – Odile Faure, Thomas Longué, Marie Deshayes – Sud-Ouest – 26 septembre 2014

« Prendre le train pour le train, ça n’attirera personne. » – François Rebillard, président du CRELOC – le mercredi 28 octobre 2015
Des services à la carte à l’arrivée à Bedous – La République des Pyrénées – 29 octobre 2015

« Parce que ce n’est pas à la Région de financer les voies ferrées. Sa compétence, c’est les trains, pas les voies. C’est un investissement colossal pour faire circuler un petit train diesel qui ne transportera que quelques voyageurs jusqu’à Canfranc. » – Monique Sémavoine, maire de Mazères-Lezons – le mercredi 9 décembre 2015
La Pau-Canfranc, ligne de discorde – Jean-Marc Faure – La République des Pyrénées – 10 décembre 2015

« On est censé construire une ligne internationale. Si le train fait un arrêt toutes les cinq minutes, ça devient du ramassage scolaire. » – Georges Manaut, président du CROC – le mercredi 23 décembre 2015
Au tour de Gurmençon ? – Jean-Marc Faure – La République des Pyrénées – 24 décembre 2015

« Pourquoi faire une ligne alors que le bus entre Oloron et Bedous ne compte que deux ou trois passagers chaque jour ? Sans oublier que les rames roulent au diesel, ce n’est pas très écologique. » – Patrick Petriat, ancien gendarme de Bedous – le vendredi 10 juin 2016
La vallée d’Aspe réapprend à vivre au rythme du train – Thibault Seurin – Sud-Ouest – 12 juin 2016

« Toutes les espérances que ce chemin de fer, porteur de progrès et créateur de richesses, a suscitées s’évanouissent dès les premières années d’exploitation de la voie. » – Régine Péhau-Gerbet, professeur d’histoire-géographie et historienne – juin 2016
TER Pau-Canfranc : Somport et pas sans reproche – Baptiste Giraud – Rue89Bordeaux – 27 juin 2016

« Ça ressemble à du gaspillage d’argent. Je vois régulièrement passer le car qui va d’Oloron à Bedous : le chauffeur fait très souvent le trajet seul. Pourquoi dépenser des millions pour un train que personne ne prendra ? Certes, il y a du monde aujourd’hui, pour le jour de la mise en circulation, mais il est probable que les wagons ne soient pas aussi pleins dans quelques semaines » – Pierrette, passagère du premier train Oloron – Bedous – le dimanche 26 juin 2016
L’affluence en gare d’Oloron pour rallier Bedous en train – Gildas Boënnec – La République des Pyrénées – 27 juin 2016

« Ce sont quand même nos impôts. Si cela ne permet pas de sortir les camions de la route, est-ce que ça en vaut le coût ? » – Marie-Claude, randonneuse dans le train Oloron – Bedous – le dimanche 24 juillet 2016
La ligne SNCF Oloron-Bedous un mois après : le bon départ – Sébastien Lamarque – La République des Pyrénées – 27 juillet 2016

« Ce TER remplace un service de bus qui transportait seulement 3,9 passagers par voyage, et ce lundi, j’ai compté 47 passagers dans 9 trains. » – Georges Manaut, président du CROC – le lundi 14 novembre 2016
Gaspillages publics : la folie des grandeurs des élus engloutit des fortunes, Alain Rousset : son petit train de montagne risque de rouler souvent à vide – Capital – 15 novembre 2016

« Depuis l’inauguration estivale qui a promené de « nombreux » touristes selon vos propres propos, le petit tchou-tchou ne voit quasiment plus personne. C’est bien la preuve que ce petit train n’est qu’un petit train touristique, donc saisonnier. » – Monique Sémavoine, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine – le lundi 13 février 2017
Oloron-Bedous : “Le petit tchou-tchou ne voit plus personne” ! – La République des Pyrénées – 14 février 2017

« J’en parle souvent avec Alain Rousset. Au minimum, sa certitude et la mienne sont plus des intuitions. Instinctivement, je ne crois pas que cette ligne ferroviaire ait un grand avenir. Je ne pense pas que ce soit l’urgence. » – Jean-Jacques Lasserre, président du Conseil Départemental des Pyrénées-Atlantiques – le dimanche 22 avril 2018
Les intuitions des présidents – La République des Pyrénées – 23 avril 2018

« Il ne faut pas oublier non plus que cette locomotive fonctionne au diesel, alors quand j’entends parler de ligne zéro émissions de CO2, je bondis ! L’électricité a été enlevée il y a maintenant six ou sept ans, et cela coûte 1 million d’euros du kilomètre pour remettre tout cela en marche. Comme toujours, les décideurs font des grandes annonces mais visiblement ils ne connaissent pas les dossiers dont ils ont la charge. Mais comme visiblement, M. Rousset a réponse à tout, il va certainement régler les problèmes depuis son bureau de Bordeaux. Continuez à vous battre M. Rousset, vous allez y arriver ! » – Christian Castaignau, habitant de Jurançon – le mercredi 7 août 2019
A propos de la Pau – Canfranc – La République des Pyrénées – 7 août 2019

Années 2020

« Là, il y a un peu de monde, mais en général, on n’est pas nombreux. Cette ligne n’est pas rentable. C’était bien, le bus. Et puis ça donnait du travail aux chauffeurs de car. » – Usagère se rendant à Canfranc – le jeudi 30 juillet 2020
Succès estival pour le TER – Martine Lacout-Loustalet – Sud-Ouest – 5 août 2020

« Qui aura le courage de mettre fin au rêve fou d’une réouverture d’une ligne ferroviaire entre Pau, Canfranc et Saragosse ? Un rêve entretenu contre toute raison, technique, financière ou économique, mais bien évidemment pas contre tout calcul politique. » – Michel Le Gall, président du BAP – le vendredi 2 juillet 2021
Qui aura le courage ? – La République des Pyrénées – 3 juillet 2021

« Et le contrôleur de surtout garder le contrôle de soi afin de ne pas s’engourdir au fil des six allers-retours quotidiens. Un vide à tel point sidérant que les sages de la Cour des comptes eux-mêmes se sont émus de ce rare confort, chiffrant une fréquentation indigne de la dépense publique, et le prix réel du billet à 307 euros. » – Sylvain Cottin, journaliste à Sud-Ouest – août 2021
Seul (ou presque), à bord du Transpyrénéen – Sylvain Cottin – Sud-Ouest – 7 août 2021

« Une trentaine de kilomètres, mais des millions d’euros par centaines. Trop, et trop peu de voyageurs en retour sur cette ligne que les Espagnols continuent pourtant de nommer internationale. » – Sylvain Cottin, journaliste à Sud-Ouest – août 2021
Seul (ou presque), à bord du Transpyrénéen – Sylvain Cottin – Sud-Ouest – 7 août 2021

« Au train-train où vont les choses, notre conducteur de TER parie, lui, sur un enterrement de première classe. » – Christophe, agent de conduite X73500 sur la ligne Pau – Bedous – août 2021
Seul (ou presque), à bord du Transpyrénéen – Sylvain Cottin – Sud-Ouest – 7 août 2021