Quelques petites phrases assassines
Version initiale du 6 mai 2023, dernière mise à jour au 21 juillet 2023
Elles valent souvent mieux qu’un long discours. Elles font très mal à ceux et celles qui les écoutent, surtout aux partisans de la réouverture… Mais qu’est-ce qu’elles sont criantes de vérité ! Voici donc quelques petites phrases de politiciens, d’universitaires, d’usagers ou de simples passants qui piquent fort, voire très fort ! A lire et relire sans modération.
« L’axe Saragosse-Canfranc est inexistant ou presque, Canfranc n’a pas plus d’activité en un an que la gare de l’Est en cinq minutes » – Robert Zappa (1903 – 1966), industriel chauffagiste et commissaire général de la foire de Pau – le jeudi 1er septembre 1955
L’Inauguration de la foire-exposition de Pau – La IVème République des Pyrénées – 2 septembre 1955
« La ligne ferroviaire est une coûteuse erreur qui appartient au passé et qui semble impossible à redresser » – Jean-Marcel Jeanneney (1910 – 2010), Ministre de l’Industrie et du Commerce en visite à Oloron – le samedi 5 mars 1960
Les étapes du voyage d’études de M. Jeanneney, en Béarn – La République des Pyrénées – 7 mars 1960
« Il faut que Canfranc cesse d’être une gare maudite, alors que l’on a tant dépensé pour la créer et la maintenir. » – M. Escoraza, consul d’Espagne à Pau – le vendredi 4 septembre 1964
M. Blasco del Cacho a dégainé à nouveau l’épée contre la gare de Canfranc au cours d’un utile colloque franco-espagnol à Pau – La République des Pyrénées – 5 septembre 1964
« Le trafic ferroviaire Pau-Canfranc, interrompu depuis deux ans à la suite de l’effondrement d’un pont, sera rétabli. Le trafic sur cette voie, d’entretien onéreux et de rentabilité contestée, ne justifiait peut-être pas une telle mesure, mais la politique a ses raisons. » – Pierre Mesmer (1916-2007), maire de Sarrebourg, député de la Moselle puis Premier Ministre – à Pau, le mercredi 14 février 1973
A Pau M. Messmer : le programme de la gauche est le “scénario de l’illusion” – Le Monde – 16 février 1973
« Je ne sais pas si le Docteur Plantier avait promis la reconstruction du pont de l’Estanguet, mais pour ma part, je vous le dis en toute franchise, le Pau-Canfranc c’est fini ! » – Auguste Cazalet (1938-2013), maire de Sévignacq-Meyracq, député puis sénateur des Pyrénées-Atlantiques – le jeudi 29 novembre 1979
Le Pau – Canfranc, c’est fini ! – Jean Bruno – La République des Pyrénées – 1er décembre 1979
« Il a fonctionné de 1929 à 1971, il n’a pas empêché le dépeuplement progressif de la Vallée. Or, ce dépeuplement ne s’est pas accéléré durant les dix dernières années. Pourtant le Pau-Canfranc était fermé, et s’arrêtait à Bedous: cela prouve bien que ce train n’a pas l’importance économique que certains veulent lui donner… car cette voie ferrée, qui n’a jamais pu fonctionner correctement a suscité un attachement un peu mythique et folklorique. » – Maurice Plantier (1921-2006), maire d’Artix, député des Pyrénées-Atlantiques – le dimanche 23 mars 1980
Le Secrétaire d’Etat Plantier “piégé” au barrage de la R.N. 134 à Bedous – La République des Pyrénées – 24 mars 1980
« …si la ligne était rouverte (avec du matériel roulant adapté) chaque convoi serait déficitaire sur la partie française. Le déficit augmenterait donc en fonction du nombre de convois. Qui a raison ? Chacun peut faire un autre constat : depuis l’effondrement du pont de l’Estanguet, aucun discours n’a servi de pilier à sa reconstruction… A-t-on demandé aux personnes âgées de Bedous si le car SNCF qui les prend et les dépose au centre ville n’est pas plus confortable que le train qu’il faut aller chercher à la gare en dehors de l’agglomération ? Je veux dire que le problème des relations sociales n’est pas resté sans réponse dans la vallée d’Aspe ; les communications n’ont pas été rompues avec le pont ! Il est même probable que le transport des voyageurs par la route a accru leur confort. » – Jacques Buy, professeur d’Economie à l’Université d’Ottawa – le mardi 27 avril 1982
Après une réunion européenne en Andorre Précision et information – La République des Pyrénées – 28 avril 1982
« Tout le monde, dit-il, s’empêtre dans la liaison ferroviaire Pau-Canfranc. Mais l’économie ce n’est pas du folklore. Cette voie ferrée, il aurait fallu la vendre à Gilbert Trigano, pour qu’il en fasse une attraction touristique, mais elle n’a aucun intérêt économique. » – Hubert Buchou (1925 – 2015), député européen – le mercredi 27 février 1985
Hubert Buchou «Il faut que les hommes et les structures se préparent » – La République des Pyrénées – 28 février 1985
« …mais défendre le dossier à Bruxelles pour la valeur sentimentale serait insuffisant » – Nicole Péry, vice-présidente du Parlement Européen – le samedi 19 octobre 1985
Entrée de l’Espagne dans la CEE La vallée d’Aspe veut y trouver son compte – La République des Pyrénées – 21 octobre 1985
« Avec cette histoire de chemin de fer, les gouvernements successifs nous mènent en bateau, il faut avoir le courage de le dire, le Pau-Canfranc c’est terminé » – Auguste Cazalet (1938-2013), Maire de Sévignacq-Meyracq, député puis sénateur des Pyrénées-Atlantiques – le samedi 28 février 1987
Plaidoyer pour la route Bordeaux-Somport – Evelyne Lahana – La République des Pyrénées – 2 mars 1987
« 95% du trafic se fait déjà par les extrémités de la chaîne des Pyrénées. Or les deux tiers de la péninsule ibérique se trouvent à l’ouest de Bordeaux, l’axe potentiel devrait donc être celui qui passe par l’Aquitaine, mais l’interférence des problèmes du Pays Basque est en train de faire basculer le trafic dans l’autre sens, côté Catalogne. Pour l’Europe, les liaisons par le centre de la chaîne ne sont pas prioritaires, tout au plus, il s’agit d’un problème interrégional. D’ailleurs, il manque des connexions aux extrémités de cette ligne Pau-Canfranc, et on est obligé de passer de nouveau par les axes supérieurs. » – Pierre Delfaud, professeur en Sciences Economiques à l’Université de Bordeaux – le samedi 14 mars 1987
Où l’on reparle du Pau-Canfranc – René Laulheret – La République des Pyrénées – 16 mars 1987
« Il n’existe aucune possibilité de réouverture, les travaux de réparation sont beaucoup trop coûteux. La ligne n’offre aucun intérêt économique. Les Espagnols pensent que Bruxelles pourrait s’en occuper mais le gouvernement français ne veut pas en entendre parler. Le gouvernement et la SNCF disent: le Pau- Canfranc, c’est terminé » – Jacques Douffiagues (1941-2011), maire d’Orléans, député du Loiret, ministre des Transports – juin 1987
L’adieu au Pau-Canfranc – René Laulheret – La République des Pyrénées – 25 juin 1987
« On ne fera plus jamais passer de trains sur la voie ferrée Oloron – Canfranc ! Ce n’est pas la peine de se faire d’illusions » – Henri Grenet (1908-1995), maire de Bayonne, président du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques – le samedi 27 février 1988
Inauguration sur la RN 134 Le Dr Grenet enterre le Pau-Canfranc – Françoise Rivière – La République des Pyrénées – 29 février 1988
Pau – Canfranc : l’impasse ? (suite)– Michel Barberon – La Vie du Rail – n°2139, 7 avril 1988 – pp39-44
« Cette ligne ne sera jamais rouverte II faut se faire une raison. Nous n’aurons jamais des crédits, et pour la route et pour le fer. » Henri Grenet (1908-1995), maire de Bayonne, président du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques – le lundi 5 décembre 1988
Requiem pour le Canfranc – La République des Pyrénées – 6 décembre 1988
« Pendant vingt ans tous les hommes politiques, avec des gouvernements de droite et de gauche, ont essayé d’obtenir la réouverture de la ligne ferroviaire Pau- Canfranc. Le conseil général a proposé de reconstruire le pont de l’Estanguet. Il y a eu des études et des contre-études, avec toujours la même conclusion : trafic prévisible trop faible. » – Michel Inchauspé (1925-2011), député des Pyrénées-Atlantiques – le mardi 14 décembre 1992
Ils ont dit – La République des Pyrénées – 14 décembre 1992
« C’est un miroir aux alouettes, une réponse plaisante, sympathique et non dénuée de démagogie, au problème du transport transfrontalier » – Jean-Jacques Lasserre, maire de Bidache, sénateur, président du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques – le mardi 6 février 2001
Un rêve de trente ans ravivé – Hubert Bruyère – La République des Pyrénées – 7 février 2001
« La chose semble relever d’un pur fantasme collectif, et ils se trompent lourdement ceux qui, à Oloron, croient que le train les débarrassera des camions… les espoirs mis dans le Pau-Canfranc sont aussi minces que le nombre des cargaisons de camions qui à cette occasion déserteraient la route pour le rail. » – Gilbert Marestin (1929-2014), architecte à Oloron-Sainte-Marie – le jeudi 22 février 2001
Oloron: un sondage consternant – La République des Pyrénées – 23 février 2001
« La ligne Pau – Canfranc n’est pas la solution pour répondre aux grands enjeux. Pour que le transport ferroviaire soit compétitif, il faut pouvoir constituer des convois de 750 mètres de long qui ne passeront pas par le Somport… Le problème se pose aussi de manière géo-économique. Saragosse est tournée vers le Levant, et comment sera traité l’arc atlantique, si les grands corridors de fret vont vers Saragosse ? La Navarre, Euskadi, la Cantabrie, les Asturies, la Galice, le Portugal sont concernés, au même titre que l’Aquitaine et Poitou-Charentes. » – Jean Espilondo, maire d’Anglet et député des Pyrénées-Atlantiques – le lundi 4 juin 2001
« Franchir à l’ouest » – Jean-Pierre Deroudille – Sud-Ouest – 5 juin 2001
« Le trafic annoncé sur la ligne réouverte ne correspond qu’à six mois d’accroissement du trafic à Biriatou. On nous dit qu’on va faire aussi une nouvelle liaison ferroviaire. On veut le beurre et l’argent du beurre, mais qui pourra payer ? » – Marcel Cazalé, président de l’Institut de Recherches Technologiques Agroalimentaires des Céréales, président du Conseil Economique et Social d’Aquitaine – le 18 juillet 2001
La réouverture de la ligne en route – Jean-Marc Faure – La République des Pyrénées – 19 juillet 2001
« Oloron a-t-il vocation à servir l’ambition du capitalisme marchand international qui rêve d’installer en Aragon la plate-forme multimondiale européenne de l’Espagne, moyennant de faire passer tous ses trafics ferré et routier par la capitale du Haut-Béarn ? Où est l’humanisme dans tout cela ? Où est le développement social et culturel d’Oloron ? … Les partisans du fer annoncent carrément aux Oloronais que c’est au cœur de la ville que les trains vont continuer à passer, comme au bon vieux temps d’avant-guerre, mais avec une intensification à fond du trafic avec le souci de la rentabilité Et tant pis pour les désagréments. » – Gilbert Marestin (1929-2014), architecte à Oloron-Sainte-Marie – le lundi 30 juillet 2001
Un Oloron-Canfranc bien encombrant ! – La République des Pyrénées – 31 juillet 2001
« Je ne sais pas vraiment ce que vous souhaitez entre Pau et le Somport. Et je ne suis pas sûr que vous soyez d’accord sur les aménagements à réaliser » – Christian Frémont (1942-2014), préfet de la région Aquitaine – le lundi 17 décembre 2001
« Nous savons ce que nous voulons » – La République des Pyrénées – 4 janvier 2002
A propos de l’inauguration du tunnel routier, « Que ses zélateurs d’hier essaient aujourd’hui de s’en “décontaminer”, en soutenant un projet extravagant de fret ferroviaire sur une ligne de haute montagne entre Oléron et Canfranc ne doit pas nous détourner de l’essentiel. » – Gilles Savary, député de la Gironde, député européen – le mardi 4 février 2003
L’anachronisme du tunnel du Somport – La Tribune – 4 février 2003
« J’ai toujours considéré que les estimations du précédent gouvernement et du conseil régional sur ce dossier étaient farfelues » – Jean-Jacques Lasserre, maire de Bidache, sénateur, président du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques – le mercredi 5 mars 2003
Le rapport qui fait bondir – Hubert Bruyère – La République des Pyrénées – 6 mars 2003
« …un rêve imbécile… » – André Labarrère (1928-2006), maire de Pau, député, sénateur, ministre – le vendredi 18 juillet 2003
186 millions pour 4 ans – La République des Pyrénées – 19 juillet 2003
Convergences pyrénéennes – La République des Pyrénées – 5 septembre 2003
« Si le tunnel a été un grand moment, rétablir Pau-Canfranc serait sympathique mais appartient au rêve. » – André Labarrère (1928-2006), maire de Pau, député, sénateur, ministre – le vendredi 5 septembre 2003
Infrastructures cherchent consensus – Michel Larrecq – La République des Pyrénées – 6 septembre 2003
« En fait, tout le monde est contre la remise en service de la ligne mais personne n’ose le dire … il y a un seul train rentable dans le coin: celui d’Artouste. » – Guy Roblin (-), directeur de la BNP – le samedi 12 juin 2004
Le président Mariné menace – Michel Larrecq – La République des Pyrénées – 14 juin 2004
« Savez-vous comment on appelle la navette Pau-Oloron ? Le train généralement vide ! » – Michel Brau (1937-2021), chef d’entreprise, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Pau-Béarn – le samedi 12 juin 2004
Le président Mariné menace – Michel Larrecq – La République des Pyrénées – 14 juin 2004
« C’est une idée intéressante mais une fausse bonne idée qui ne résiste pas vraiment à une analyse réaliste. D’abord parce qu’il faudra trouver les clients. Il faut savoir que Pau-Saragosse par le train, vu la configuration de la voie, en admettant qu’elle soit rénovée, c’est plus de six heures de trajet. Il n’en faut pas plus de trois et demie pour accomplir le trajet par la route. » – Jean-Pierre Mariné, agriculteur et horticulteur, syndicaliste agricole, président du BAP – le samedi 5 février 2005
Pour une procédure d’urgence en vallée d’Aspe – Jean-Pierre Mariné – La République des Pyrénées – 5 février 2005
« Mais c’est surtout sur le plan économique que le projet de réhabilitation risque d’échouer. L’affaire revient périodiquement, depuis vingt ans, à la une de l’actualité béarnaise mais personne ne l’a résolue. » – Jean-Pierre Mariné, agriculteur et horticulteur, syndicaliste agricole, président du BAP – le samedi 5 février 2005
Pour une procédure d’urgence en vallée d’Aspe – Jean-Pierre Mariné – La République des Pyrénées – 5 février 2005
« Le jeu financier du train n’en vaut pas la chandelle. Nous imaginons mal que les contribuables aquitains acceptent gaiement de régler la note de la réhabilitation et du fonctionnement d’une ligne qui est désaffectée depuis trente-cinq ans et qui n’a jamais rendu les services que ses concepteurs lui avaient promis, même à l’époque où l’automobile était une denrée rare. » – Jean-Pierre Mariné, agriculteur et horticulteur, syndicaliste agricole, président du BAP – le lundi 14 février 2005
Saragosse à nos portes ? – Jean-Pierre Mariné – Sud-Ouest – 14 février 2005
« Depuis vingt ans, la Pau-Canfranc est ce serpent de montagne qu’on débusque régulièrement, soit pour le tuer définitivement, soit pour réclamer sa renaissance. Qui aura le courage de réunir tous les décideurs concernés pour décider enfin de son destin ? » – Jean-Pierre Mariné, agriculteur et horticulteur, syndicaliste agricole, président du BAP – le lundi 14 février 2005
Saragosse à nos portes ? – Jean-Pierre Mariné – Sud-Ouest – 14 février 2005
A propos de la réouverture, « Mouais… J’en parlerai alors à mon arrière-arrière petit-fils. » – Gérard Fréchou, maire de Ledeuix – le jeudi 21 juin 2007
Une voie verte près de Messier – Eric Bély – La République des Pyrénées – 22 juin 2007
« Monsieur Rouveyre, vous êtes un joyeux plaisantin ! Vous n’hésiteriez pas à sacrifier les intérêts des contribuables bordelais à ceux de votre patron… Vous feriez mieux de lui dire de renoncer à l’absurde liaison Pau-Canfranc. » – Alain Juppé, maire de Bordeaux, ancien Premier Ministre – le mardi 29 septembre 2008
Ça gaze pour Valade – Julien Rousset – Sud-Ouest – 30 septembre 2008
« Moi, cette ligne ferroviaire, j’y crois pas. C’est de la poésie ! Et vu le nombre d’ouvrages qu’il y a sur le trajet, ça fait quand même cher la rime ! » – Maurice, chauffeur d’autocar de l’entreprise Rey de Ledeuix – le samedi 25 juillet 2009
Pau-Jaca, le voyage d’un autre temps – Gérard Cayron – La République des Pyrénées – 27 juillet 2009
« La rentabilité de la ligne ? Parlons-en. Juste un exemple : combien de passages à niveau faudrait-il remettre en service ? Et puis, mon bus, il consomme quatre ou cinq fois moins que le train » – Maurice, chauffeur d’autocar de l’entreprise Rey de Ledeuix – le samedi 25 juillet 2009
Pau-Jaca, le voyage d’un autre temps – Gérard Cayron – La République des Pyrénées – 27 juillet 2009
« Moi, ça ne me dérange pas, mais c’est jeter de l’argent alors que le pays est au creux de la vague. Il n’y a que quatre pèlerins qui prennent le bus Oloron-Canfranc. » – Gilbert Loustau, ancien cheminot à la SNCF – octobre 2011
Ils vivent au bord des voies de la Oloron-Bedous – Sébastien Lamarque – La République des Pyrénées – 28 octobre 2011
« C’est une folie de M. Rousset mais quand ils ont fait cette ligne c’était déjà une folie de Louis Barthou ! » – Gilbert Loustau, ancien cheminot à la SNCF – décembre 2011
La voie ferrée fait causer – Marcel Bedaxagar – Sud-Ouest – 30 décembre 2011
« Le volet ferroviaire par Canfranc, je n’y crois pas trop. La liaison importante, c’est la traversée centrale des Pyrénées. Mais en 2050, vous ne l’aurez pas encore. » – Pierre Delfaud, professeur en Sciences Economiques à l’Université de Bordeaux – le mercredi 21 novembre 2012
« Le Béarn, un territoire de production à l’allemande ! » – Eric Bély – La République des Pyrénées – 22 novembre 2012
« Une ineptie… Il y a eu une enquête publique qui a donné un avis défavorable parce que les doléances des populations ont été entendues… Ce qui me chagrine, c’est qu’on va mettre des millions d’Euros pour un train que personne ne réclame, alors que personne ne veut rien faire pour les routes que tout le monde demande ! » – André Paillas, maire de Bidos – le mardi 17 septembre 2013
Ligne Oloron – Bedous : les maires restent réservés ou critiques – Sud-Ouest – 18 septembre 2013
« Les commissaires enquêteurs avaient bien fait leur travail. Le préfet ne va pas les suivre. Ça me laisse perplexe et c’est un peu dommage sur le plan de la démocratie » – André Minjuzan, maire d’Asasp-Arros – le mardi 17 septembre 2013
Ligne Oloron – Bedous : les maires restent réservés ou critiques – Sud-Ouest – 18 septembre 2013
« Dans les années 1950/1955 j’ai connu le train assurant la liaison Canfranc-Oloron. Le coefficient d’occupation était déjà proche du 0, sauf les fins de semaine où Oloronais et valléens se rendaient à Canfranc. » – Jean-Jacques Bordenave, maire de Bidos – le jeudi 21 novembre 2013
Au mépris du citoyen ! – La République des Pyrénées – 21 novembre 2013
« … j’ai pu constater que les autobus assurant la liaison Oloron Canfranc circulaient quasiment à vide, la situation frisant la caricature lorsque deux personnes occupaient le véhicule : le chauffeur accompagné du contrôleur SNCF. » – Jean-Jacques Bordenave, maire de Bidos – le jeudi 21 novembre 2013
Au mépris du citoyen ! – La République des Pyrénées – 21 novembre 2013
« Aujourd’hui l’ouverture du tronçon se profile à l’horizon comme à chaque veille d’élection. Les cartes sont battues, le jeu distribué ? La réouverture est annoncée par un fonctionnaire d’état – le jour même de son arrivée sur le territoire – ignorant une enquête publique qui n’aura eu que le mérite d’exister, et au mépris de Français qui, à l’heure actuelle, souffrent et que l’on prend pour des benêts. » – Jean-Jacques Bordenave, maire de Bidos – le jeudi 21 novembre 2013
Au mépris du citoyen ! – La République des Pyrénées – 21 novembre 2013
« Un hobereau semi citadin veut faire notre bonheur malgré nous qui ne connaissons rien à rien, qui n’avons pas compris qu’un train sans voyageur est nécessaire et qu’il y a lieu de le financer non pas avec l’argent de l’État mais celui de la région ? » – Jean-Jacques Bordenave, maire de Bidos – le jeudi 21 novembre 2013
Au mépris du citoyen ! – La République des Pyrénées – 21 novembre 2013
« Ce projet, dont les responsables régionaux désirent qu’il s’inscrive dans la liaison avec Canfranc, est une véritable mystification. » – Jean-Jacques Lasserre, maire de Bidache, sénateur, président du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques – le lundi 24 février 2014
Le sénateur Jean-Jacques Lasserre dénonce la Pau-Canfranc – Sud-Ouest – 25 février 2014
« Le projet de traversée centrale des Pyrénées est un rêve. Il n’existe pas » – Jérôme Bonnafont, ambassadeur de France en Espagne – le lundi 12 mai 2014
« Pas d’argent pour le Canfranc » – Sud-Ouest – 14 mai 2014
« RFF dispose d’une dérogation sur la protection de la faune et de la flore, je ne sais pas ce qu’en pensent les écologistes mais c’est incompréhensible ! On a mis quarante ans pour aller jusqu’à Bedous, on mettra quarante ans pour arriver à Canfranc ! » – André Paillas, maire de Bidos – le mardi 26 août 2014
Ligne Oloron-Bedous : les travaux imminents – Odile Faure, Marcel Bedaxagar – Sud-Ouest – 27 août 2014
« Quand il manque de l’argent tant au niveau national que départemental, je ne comprends pas qu’ici on puisse le jeter par les fenêtres. » – André Paillas, maire de Bidos – le mercredi 17 septembre 2014
Pau-Canfranc : la renaissance à petits pas – Odile Faure, Thomas Longué, Marie Deshayes – Sud-Ouest – 26 septembre 2014
« Prendre le train pour le train, ça n’attirera personne. » – François Rebillard, président du CRELOC – le mercredi 28 octobre 2015
Des services à la carte à l’arrivée à Bedous – La République des Pyrénées – 29 octobre 2015
« Parce que ce n’est pas à la Région de financer les voies ferrées. Sa compétence, c’est les trains, pas les voies. C’est un investissement colossal pour faire circuler un petit train diesel qui ne transportera que quelques voyageurs jusqu’à Canfranc. » – Monique Sémavoine, maire de Mazères-Lezons – le mercredi 9 décembre 2015
La Pau-Canfranc, ligne de discorde – Jean-Marc Faure – La République des Pyrénées – 10 décembre 2015
« On est censé construire une ligne internationale. Si le train fait un arrêt toutes les cinq minutes, ça devient du ramassage scolaire. » – Georges Manaut, président du CROC – le mercredi 23 décembre 2015
Au tour de Gurmençon ? – Jean-Marc Faure – La République des Pyrénées – 24 décembre 2015
« Pourquoi faire une ligne alors que le bus entre Oloron et Bedous ne compte que deux ou trois passagers chaque jour ? Sans oublier que les rames roulent au diesel, ce n’est pas très écologique. » – Patrick Petriat, ancien gendarme de Bedous – le vendredi 10 juin 2016
La vallée d’Aspe réapprend à vivre au rythme du train – Thibault Seurin – Sud-Ouest – 12 juin 2016
« Toutes les espérances que ce chemin de fer, porteur de progrès et créateur de richesses, a suscitées s’évanouissent dès les premières années d’exploitation de la voie. » – Régine Péhau-Gerbet, professeur d’histoire-géographie et historienne – juin 2016
TER Pau-Canfranc : Somport et pas sans reproche – Baptiste Giraud – Rue89Bordeaux – 27 juin 2016
« Ça ressemble à du gaspillage d’argent. Je vois régulièrement passer le car qui va d’Oloron à Bedous : le chauffeur fait très souvent le trajet seul. Pourquoi dépenser des millions pour un train que personne ne prendra ? Certes, il y a du monde aujourd’hui, pour le jour de la mise en circulation, mais il est probable que les wagons ne soient pas aussi pleins dans quelques semaines » – Pierrette, passagère du premier train Oloron – Bedous – le dimanche 26 juin 2016
L’affluence en gare d’Oloron pour rallier Bedous en train – Gildas Boënnec – La République des Pyrénées – 27 juin 2016
« Ce sont quand même nos impôts. Si cela ne permet pas de sortir les camions de la route, est-ce que ça en vaut le coût ? » – Marie-Claude, randonneuse dans le train Oloron – Bedous – le dimanche 24 juillet 2016
La ligne SNCF Oloron-Bedous un mois après : le bon départ – Sébastien Lamarque – La République des Pyrénées – 27 juillet 2016
« Ce TER remplace un service de bus qui transportait seulement 3,9 passagers par voyage, et ce lundi, j’ai compté 47 passagers dans 9 trains. » – Georges Manaut, président du CROC – le lundi 14 novembre 2016
Gaspillages publics : la folie des grandeurs des élus engloutit des fortunes, Alain Rousset : son petit train de montagne risque de rouler souvent à vide – Capital – 15 novembre 2016