Dominique Régis fut docteur en droit. A la suite de ses études, il devient bénédictin O.S.B. sous le nom de Frère Jean Régis à l’abbaye d’En-Calcat à Dourgnes puis en exit à l’abbaye Sant Père de Besalú en Catalogne. La guerre le rattrape en tant que sergent sous-officier au 102ème puis 345ème Régiment d’Infanterie. Il mourra en captivité à Mersburg, après avoir été fait prisonnier en tentant de secourir l’un de ses hommes blessé sur le champ de bataille. Il est, par la suite, déclaré “Mort pour la France”.

Sa thèse de doctorat sur les Transpyrénéens n’est que la première partie d’une étude plus complète qu’il envisageait de réaliser sur les Transpyrénéens.

Dans cette thèse, il explique l’aspect psychologique des décideurs politiques en France et en Espagne qui sont élogieux à l’idée de réaliser les Transpyrénéens tout en sachant pertinemment que l’entreprise serait vouée à l’échec.

Les deux derniers chapitres de sa thèse sur les “Enseignements” et la “Conclusion” sont toujours d’actualité et reflètent parfaitement l’état d’esprit actuel des décideurs politiques sur le ressenti par rapport à la réouverture de la ligne ferroviaire Pau – Canfranc – Saragosse.